Voir autrement

Une expérience pour une vision nouvelle

Le 09/04/2018

Chaque expérience de vie est unique et nous les vivons en fonction de ce que nous sommes. Pour certains le milieu hospitalier est hostile pour d'autres il est accueillant, rassurant, source de joie et de délivrance.

L'expérience que mon amie Françoise vient de vivre dans ce monde à part peut sembler banale pour certains, merveilleuse pour d'autres.

J'ai été émerveillée par le récit qu'elle m'en a fait. Après lui avoir demandé son accord Françoise m'a envoyé un très beau texte que je suis heureuse de partager et de publier ici.

Ce texte était accompagné de deux très beaux dessins réalisés par ses soins.

Touchée par la douceur et la délicatesse de ceux-ci je ne voyais vraiment pas quelles photos pourraient illustrer cet article. Je me suis permise de solliciter à nouveau Françoise en lui demandant de me faire deux autres dessins.

Mille merci pour votre générosité et votre disponibilité Françoise.

"Le 22 janvier dernier j’ai eu 70 ans.

Peu après j’ai reçu des yeux tout neufs, deux implants pour remplacer mes cristallins plus cristallins du tout.

Depuis de longs mois le monde pour moi était brouillé, un peu jaunâtre-grisâtre, comme baigné de la pollution des capitales chinoises.

Opérée d’abord de l’œil droit j’avais alors accueilli la clarté avec joie mais avec un petit choc.

Une fois l’œil gauche opéré tout m’est apparu bizarre : l’apport de sensations très fort, les blancs très blancs, les couleurs trop franches, la lumière trop vive. J’étais agressée en même temps qu’émerveillée. Accommoder les deux yeux me donnait mal à la tête. Passer en 8 jours de la forte myopie à la claire hypermétropie commandait de s’adapter, de réviser mes repères. La reconnaissance dominait : tout était beau, si beau, une redécouverte (sauf les rides plus creusées et la poussière trop présente !!!).

Grâce à une vision différente (retrouvée, mais dans quelle mesure ? Comme « avant », mieux, moins bien ?) j’ai pu comprendre dans ma chair combien chacun perçoit à SA manière le monde qui l’entoure et qu’il prend pour un réel absolu, une vérité. De quoi rendre humble face à l’opinion sur les autres et sur mes propres certitudes.

Mais l’expérience ne s’est pas limitée à cela : aussi légère et courante soit-elle, une intervention n’est jamais anodine. Je n’étais pas seule à subir ces jours-là une chirurgie et il m’est apparu les 2 fois très fortement que la fraternité est une donnée humaine absolue.

Tous ceux que j’ai croisés, patients comme soignants, forment une entité très cohérente. Comme chacune des cellules de notre corps, toutes uniques et différentes, mais composant un seul corps, tous nous participons chacun à notre façon unique à composer ce corps unique qui est le monde dans lequel nous vivons. Cette certitude d’être reliés indissolublement (en essence) et dissolublement (par notre corps mortel) à l’univers est une constatation très réjouissante.
C’est peut-être pourquoi nos différences, quand elles se révèlent, sont si douloureuses.
Nous sommes à la fois semblables tout à fait et différents absolument : trop différents pour que l’amour aille de soi, trop semblables pour que nous ne le ressentions pas.

Ces jours-là, entourée de frères et sœurs de misère, j’ai bien senti que nous partagions à peu près les mêmes angoisses et les mêmes espoirs. Appelés tous ensemble et dépouillés de toutes nos petites possessions sécurisantes, revêtus d’un même pyjama en papier et d’une couverture nous avancions en cortège docile et confiant, reconnaissants envers nos gentils cornacs, échangeant sourires et paroles rassurantes. Nous prenions tout avec le sourire et un calme qui ne devait encore rien à la sédation.

J’ai vécu là une belle expérience de vraie fraternité qui m’a ouverte un peu plus à la compréhension et à la compassion envers plus pauvre, plus démuni, plus souffrant.

Je terminerai en précisant que nous avons une responsabilité les uns envers les autres par Amour."

Crédit images : Françoise Schwalb

Santé bien-être

Organiser sa cuisine pour bien manger

Le 22/05/2018

Une alimentation saine et équilibrée passe par une réorganisation dans la cuisine.

C’est donc le moment de faire le tri dans vos placards et de vous débarrasser de tout ce qui vous encombre ou qui ne sert à rien.

Commencez par faire la chasse à tout ce qui n’est pas bon pour votre santé (chips, bonbons, plats préparés, confiseries, gâteaux apéritif, coca, alcool…) et si vous en avez ne les mettez pas en évidence.

Par la suite vous apprendrez à en acheter de moins en moins.

Pour ranger et trier les aliments j’ai opté pour des bocaux en verre. Ceci s’avère très efficace. Les placards sont bien rangés et je vois ce qu’il reste dans les pots.

Etre heureux

Le 06/11/2016

J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé. Voltaire